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Depuis 1921,

les produits Rième font le bonheur
des petits et des grands !

Depuis plus de cent ans, savoir-faire et méthodes de production originelles se transmettent rigoureusement de père en fils au sein de la Maison Rième.

Au début des années 20, deux amis d’enfance, Marcel-Alcide et Adrien se rêvent artisans dans un domaine pour le moins singulier. Alors âgés d’une vingtaine d’années, ils s’imaginent à la tête d’une fabrique de limonades, de sirops et de sodas !

Soutenus par leur famille, ambitieux et convaincus de leur capacité à apprendre, ils deviennent en 1921 propriétaires associés de la fabrique artisanale de limonade Rième-Bouhéret, à Morteau, en Franche-Comté.

Avec son savoir-faire unique, la limonaderie est toujours restée une institution dans la conception de produits de notre terroir.

Arômes naturels de citron, sucre de grande qualité fondu sur place et une eau à 11 degrés pour retrouver tout l’art pétillant de la « bulle » : la recette formulée par Marcel-Alcide Rième au début du XXème siècle n’a pas pris une ride.

Aujourd’hui encore, les boissons Rième portent en elles l’ADN familial… et les saveurs d’autrefois.

La fabrique se distingue par la qualité de sa limonade et par le processus de fabrication mis en place par les deux jeunes hommes. Pour fabriquer le sirop qui servira de base à leur limonade, ils utilisent un sirogène, une cuve en cuivre d’un mètre cinquante de haut. Élaboré à froid et en continu, le sirop de sucre est ainsi d’une densité constante. Si le principe de fabrication est simple, il nécessite cependant une attention de tous les instants : il faut se percher sur le sirogène pour le remplir de sucre puis d’eau préalablement stérilisée. Un gage de qualité pour la limonaderie Rième-Bouhéret, la seule à proposer une limonade fabriquée avec de l’eau stérilisée à l’époque. Puis, le sucre repose sur des plaques filtrantes constituées de deux tamis séparés par un molleton. L’eau traverse les filtres et se charge, par gravité, de sucre… et se transforme en sirop. Il sera ensuite mis en bouteille grâce au petit robinet de la cuve. Processus continu oblige, la fabrication du sirop, généralement lancé pour un mois de non-stop, n’est pas de tout repos : il est même souvent nécessaire de se relever la nuit pour ajouter de l’eau ou du sucre ! Une fois par mois, la production s’arrête pour un répit bien mérité : les cuves et les plaques filtrantes sont nettoyées… Puis tout recommence. En donnant une formule précise et unique à leur recette de limonade, les deux associés développent leur capacité à produire et posent les bases du succès de la limonade Rième.

Le travail ne fait pas peur aux deux associés : ils passent leurs journées à la limonaderie sans compter leurs heures. En hiver, faute de lumière, les journées de travail sont plus courtes. Mais durant l’été, ils peuvent passer dix à quinze heures à fabriquer de la limonade, des sodas à la framboise – le parfum préféré de Marcel Alcide – et des sirops de citron, de grenadine et de menthe.

La Seconde Guerre Mondiale bouleverse la vie des Français… malgré les difficultés du quotidien, le rationnement et les perquisitions, la limonaderie poursuit son activité, portée par la ténacité de Marcel-Alcide. Pendant cette période difficile tout le monde fera preuve d’ingéniosité et de débrouillardise. Quand le sucre vient à manquer, faute du système de rationnement, Rième développe des recettes à base de saccharine pour subvenir aux besoins des clients. Et les clients s’organisent pour venir chercher eux-mêmes leur boisson favorite avec des voitures à cheval !

Si la vente de limonade se développe, l’entreprise mise également sur les eaux minérales. À l’époque, l’eau embouteillée va devenir un produit sain grâce à la publicité et aux messages de santé publique. Entre 1950 et 1960, la consommation d’eau en bouteille connaît un rythme de croissance de près de 10% par an, en nombre de litre consommé par habitant ! Pendant les années qui suivent, l’entreprise Rième connaitra une période de pleine expansion : elle livre toutes les épiceries locales en eau minérale. * L’ironie du sort : La Bisontine 50 ans plus tard avec son petit fils !

Didier reprend la limonaderie en 1981, dans un contexte socio-politique pour le moins particulier. La grande révolution sociale enclenchée est difficilement applicable à la fabrique. Avec l’essor des grandes surfaces et la généralisation des emballages plastiques, les habitudes de consommation sont elles aussi en pleine mutation. Mais Didier s’entête à fabriquer les produits historiques de la maison : limonades et sirops. Il modernise l’entreprise notamment pour affronter le marché de la grande distribution, imagine une nouvelle limonade tout en conservant la fabrication artisanale de la Mortuacienne et enrichit la gamme de sirops de nouveaux parfums et se lance dans une activité de « cave de vins fins ». L’espoir renaît : ces nouvelles orientations stratégiques sont autant de victoires commerciales pour Rième. Didier offre un second souffle à l’entreprise familiale.

La stratégie de Benoît ? Poursuivre le déploiement des gammes pour soutenir le développement des ventes en France et intensifier la présence des limonades Rième à l’étranger. Nouveaux parfums, nouvelles étiquettes, nouvelles bouteilles… Rième fait son entrée dans l’ère du marketing, mais toujours la même recette, près d’un siècle plus tard.

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